Sobre este Blog...

Blog personal de un internacionalista. En ocasiones serias entradas sobre las RR.II, la ONU y la política. En otras, no tanto... (Gandalf, Patos y cosas peores)

17 mayo, 2013

Pour mes amis de Sciences Po Aix



Voilà ! C’est comme ça qu’on arrive à la fin de notre séjour en France. Nous savions que ce jour viendra, mais au début, tout avait pareil que le temps était infini.  Bien sûr que non. Nôtres vies, comme ceux du reste du monde, sont toujours en mouvement et soit des petits événements, soit des grandes chocs, ils vont continuer à changer. Le changement c’est la seule constante dans notre vie.

Ici je veule simplement vous remercier. À tous et chacun ! Ma vie en France est devenue une véritable aventure avec les gens les plus spéciaux du monde. Donc, merci ! Merci ! MERCI ! Pour chaque instant que nous avons passé ensemble. Nous avons grandi ensemble, et c’est sûr que vous serais toujours dans mon cœur et ma mémoire.

J’ai appris beaucoup de choses, et j’ai fait beaucoup des trucs. J’ai marché sur les routes de Cézanne et Van Gogh, je suis monté une œuvre d’art, et j’ai acheté des baguettes chaudes quelques fois. J’ai bu du thé à la menthe gratuit au Maroc, et j’ai visité le Pape en Italie. Weihnachten ? Deutschland, ja klar ! New Year’s Eve ? At London mate ! Et toujours brillant, la ville des lumières, toujours belle, Paris.

Je n’ai rien à dire que je vous souhaite à tous, le meilleure ! Connaitre des gens de chaque continent, de chaque coin du monde est une expérience unique et simplement indescriptible. Avec toute honnêteté je peux dire que j’ai appris un peut de chacun. Je ne serais pas la même personne que je retourne chez moi. Grace à vous, je serais une meilleure personne.

Vous êtes incroyables tous !

Pour mes amis internationaux : Dans la future, quand il y aura des problèmes et des crises fatigantes et difficultés en générale, souvenez-vous des temps plus faciles. Souvenez-vous d’Aix-en-Vacances. De l’ancienne façade de l’IEP, des plusieurs fontaines d’eau, des crêpes à go-go, des plusieurs sorties, du pre-drinking, et de la rotonde en face du Cours Mirabeau. Bon voyage chez vous !

Pour mes amis françaises : N’oubliez jamais que vous êtes sélectionnés d’entre plusieurs pour être dans l’IEP. Vous avez déjà réussi un des premiers grands challenges de la vie. Donc, oubliez la peur ! Oubliez les insécurités de votre future, vous trouverez une manière de réussir, il y a toujours une. Oubliez la peur d’être en ridicule, la vie est courte et c’est mieux quand on rire ensemble.

À tous : Finalement je vous dis, bon courage ! On ne sait jamais quand ou comment nôtres destins vont se traverser à nouveau. Donc, j’espère que ces jours sont juste une à bientôt, un au revoir, mais jamais un adieu !

« Nunca es largo el camino que conduce a la casa de un amigo. /
 The road to a friend’s house is never long. /
 La route vers la maison d'un ami n'est jamais longue. » 
- Phrase ancienne 

29 enero, 2013

Cassez, ses deux histoires [En Français, text original en Espagnol sur "Nueva Prensa"]


Première fois que j’écris en français sur mon blog !  (Donc il y aura des erreurs, désolé !) Je suis un étudiant mexicain en échange academique en France.

Ce texte est une traduction de mon propre article original dans « Nueva Prensa », le site des nouvelles des étudiants de mon université : Tecnológico de Monterrey, Campus Monterrey. J’ai fait l’article pour aider les étudiants d’un coté des histoires, et une traduction pour les étudiants de l’autre coté : Voilà la source originale : http://nuevaprensa.net/florence-cassez-sus-dos-historias/

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FLORENCE CASSEZ, SES DEUX HISTOIRES

Le mercredi 23 janvier 2013, comme quelque autre mercredi je suis arrivé chez moi, j’ai utilisé mon ordinateur pour voir les nouvelles. ¡Et quelles nouvelles ! ¡Florence Cassez est libre ! Les réseaux sociaux ont explosé en train de discuter sur deux histoires complètement différentes. À un coté de l’Atlantic les mexicains ne comprennent pas, ils sont énervées, déçus, et ils se demandent pourquoi est ce que une français coupable est libre. De cette coté de la mer, les françaises célèbrent qui le Mexique ha pris une grande étape pour accepter la libération d’une citoyenne française innocent.

Ce petit texte, veux traiter un peux des deux histoires.

Tout a commencé le vendredi 9 décembre 2005, quand quelques nouvelles mexicaines ont traité « en temps réel » un opératif de la AFI [Agence Fédérale d’Investigation du Mexique]. Ils ont capturé certains membres d’un group de kidnappeurs qui s’appelle « EL Zodiaco ». Entre les personnes capturées on a trouvé Florence Cassez, la copine d’un des membres. Très fiers de leur succès, le gouvernement mexicain et le directeur de l’AFI dans ce moment, M. Genaro García Luna, se sentent satisfaits.  

Quelques mois après, on a trouvé que cette vidéo a été juste pour les médias. Donc, la vidéo a été fausse, et la capture a été un jour avant et dans quelques circonstances différents.

En France, le corps diplomatique a commencé à se mobiliser  pour appui leur citoyenne. Le service extérieur d’un pays a le rôle de protéger ces citoyennes. Cela implique que dans le cas d’une violation des normes, il faut trouver un procès équitable. Il suffit de dire que la France n’a été pas contente.  Premier erreur : ¿Pour quoi est ce que le Mexique n’a pas contacté le service extérieur Français, selon les conventions du Droit International, au moment où Cassez est capturé ? 36 heures ont passé après de son arrêt pour obtenir une notification. Second erreur : Le vidéo même, dans l’image publique, a pratiquement déclaré Cassez coupable. Troisième erreur : Pas tous les témoins ont identifié toujours Cassez comme coupable. Comme Denise Dresser l’a rapporté ; Christian Ramírez et Cristina Ríos Valladeres n’ont pas reconnu Cassez ni physiquement ni sa voix dans une première déclaration.

Les médias français comme Le Monde, Le Figaro et L’Express rappellent l’histoire d’une femme française perdue dans une mer d’illégitime et violations aux Droits de l’Homme. Depuis le commencement, la France avait une idée claire que le jugement ne serais pas juste et que elle serait détenu sans aucun raison.

En Mexique, les déclarations officielles traitent une histoire très différente. Genaro García Luna déclare qui le vidéo a été fait á pétition des médias. Il a été juste une manière d’expliquer le travail qui est normalement fait, et le vidéo n’avait aucune relation avec l’innocence ou culpabilité de Cassez.  Il avait clairement la raison parce que dans le gouvernement du Président Calderón il a été sélectionné comme le Secrétaire [Ministre] de Sécurité Publique. Au commencement de 2006 Casses était déclaré coupable et condamné à 96 années en prison. [Pour les mexicaines] Il était clair que quand elle travaillait dans hôtels, la jeune française obtenait des informations des victimes et elle a été partie du group des kidnappeurs. La justice était faite en Mexique, et aucun étranger n’aura la possibilité de violer notre loi.

Les deux histoires commencent a s’écraser dans l’année 2009. Nicolas Sarkozy, Président de la France du moment, a exigé le Mexique de respecter les accords internationales : le Mexique devait rapatrier Cassez. Calderón a déclaré que : « … pas pour être français est ce que quelqu’un va mériter l’impunité … ». Les tensions diplomatiques ont augmenté au tel point que dans l’année 2011 les festivals culturelles de « L’année de Mexique en France » ont été annulées [Par le gouvernement de Sarkozy] et cela a provoque des grandes pertes économiques aux organisateurs des deux pays. Les accusations ont continué entre les deux corps diplomatiques.

Alors que Cassez a continué sa long bataille. Sa peine a été réduite à 60 ans, mais sa culpabilité a continue sans doute en face du système mexicain. Diverses tentatives d’amparo  [mécanisme légaux de protection dans Mexique] ont continue, et il semblait que il n’aura de changement.

Nous arrivons au présent et les deux histoires s’écrasent une autre fois quand la Court Suprême de Justice de la Nation [Mexique] prend le cas et on prendre la décision de libérer Cassez immédiatement. 3 sur 5 juges ont été a faveur de sa libération parce que le processus de détention a été corrompu et cela avait provoqué des violations a ses droits.  

En Mexique 5 sur 10 Trending Topics [Twitter] ont une relation aux indignés pour la libération. Comment c’est possible ? Quelle est la raison ? Peut-être un pacte entre les nouvelles forces politiques qui Enrique Peña Nieto [Nouveaux Président du Mexique] a mis en ouvre ? Une des victimes déclare que « Le Mexique est un saleté de pays ». Israel Miranda Wallace [avocat reconnue] critiques la décision de la Court. Elle déclare que cette décision va ouvrir la porte aux autres impunités dans l’avenir parce que Cassez a été libéré sans être déclaré innocent, « … les victimes ne comptent pas… ». L’ambiance est d’injustice.

En France, le Président François Hollande envoie une grande félicitation au système juridique mexicain pour ne pas se tomber dans jeux de la corruption.  L’événement va ouvrir la porte à une nouvelle étape de relations franco-mexicaines [Ici je veux ajouter que la France a juste confirmé l’envoie des experts au Mexique pour la création de la nouvelle Gendarmerie mexicain]. Cassez est arrivé en France, comme une héroïne, innocent et libre.

Nous ne pouvons pas savoir maintenant si Cassez est innocent ou coupable.  Mais les deux histoires ont juste une partie de la vérité. La vérité c’est que la Court a été obligé a libérer Cassez parce que le processus a été corrompu [mais pas pour son innocence] et même aux standards mexicaines cela peut se déclarer un standard minimum des droits.

Pour les françaises j’ai quelques questions : Qui va passer maintenant ? L’innocence de Cassez a été « assumé » du commencement. Mais les victimes ont besoin de justice, il y aura un procès ? [Ou simplement elle est innocent parce qu’elle est français ?] C’est fini ici ?

Pour les mexicains : Comment nous pouvons permettre que notre système fonctionne de cette manière ? Combien des cas est ce qu’il y a ou l’évidence est modifié et il n’y a pas un corps diplomatique pour protéger les accusés ? Combien des normes est ce qu’il faut changer pour libérer les innocents et arrêter les coupables ? Qui va passer avec M. García Luna ? Quelqu’un a vu que tous les nouvelles ont parlé de Cassez, et pas de MONEX [Cas compliqué des élections mexicains]?

Peut-être dans le future il y aura une autre histoire de Cassez, maintenant nous avons deux. 

14 enero, 2013

A la Thought Catalogue

Ya hacia falta una entrada en español. Para empezar ya hace falta una en francés, pero bueno, estoy seguro que hablo mucho mejor el francés de lo que lo escribo. Así que aguántense en español. Esta entrada, por falta de mejor título, la puse al estilo Thought Catalogue. Un blog (o bueno ya mucho más profesional, desconozco la definición oficial en la que debe caer) que al parecer todos los 20yañeros comenzamos a leer casi simultáneamente (De esas cosas que pasan en la cultura de Internet, todos encuentran lo mismo por ahí de las mismas fechas).

Básicamente el tema es sobre la crisis (post)universitaria, por ende, algo que Thought Catalogue cubre en como el 50% de sus entradas. Esto por supuesto, es reflexión propia y no tiene nada que ver con nadie más. Siéntanse tranquilos en que lo que leerán es sólo la idea de UN muchacho de 22 años. No más, ni sabio, ni con experiencia, ni particularmente guapo.

En resumen, eso es. Verán, graduarte de la universidad es completamente diferente a "graduarte" de tus anteriores etapas. En la primaria simplemente sientes que ya viene lo mejor. A lo mucho cambias de escuela o tus amigos cambian. En la secundaria te conviertes en un ser odioso que cree saberlo todo, y al graduarte sientes que te puedes comer al Mundo. La preparatoria, con suerte, baja tus humos y te recuerda que hay mucho por aprender, pero te mantiene al tanto de que eres grande, toma tu última estrellita y listo para el gran viaje de la vida.

Y luego, la carrera. Aún recuerdo mi primera clase de "Intro a RRII", los primeros chilaquiles en la cafeteria, la primera profesora que me dio miedo, la primera vez que me salí de Campus a comer (badass over here) y de la nada ya estoy en mi último año de la carrera. En 365 días se espera de mí tener un trabajo y aguantar al mundo real.

A continuación voy a numerar todos los problemas que se me ocurren al respecto:
1. ¿Mundo real, qué es eso? - No he vivido el mundo real y esperan que lo sepa manejar.
2. Pasantías - Muy bien, encontré prácticas, las hice, ¿y luego? Para los recién graduados sólo hay... ¡más prácticas! Digo, imagino tarde o temprano me van a querer pagar por lo que hago verdad. ¿verdad?
3. Dinero - Ajá, una hamburguesa cuesta cuanto? Sabe qué, hoy no cenaré, buenas noches...
4. Buscar trabajo - Hola, tengo un CV increíble no quiere... ah, ¿no tiene espacios? Bueno... llámame si surge algo.
5. ¿Cuál trabajo? - La pregunta ¿qué quieres ser de grande? tiene que ser respondida AHORA. YA. A H O R I T A. ¿No sabes? ¿No?
5.1 (vaya relacionado) Encontrar un trabajo que pague (deja tú bien, que pague).
5.2 Encontrar un trabajo que te guste (algo, un poco)
5.3 Encontrar un trabajo en donde crees que puedas seguir creciendo. (Ascender, conocimientos personales, sentimiento de importancia puedes empezar 5.4 pero tarde o temprano se trata de salir.)
5.4 O simplemente resignarte a ser uno más, sacar copias, o contestar el teléfono.
6. Encontraste una pasantía... pero no en tu cuidad, y no pagan. Emmmm.... la última vez que revisé mi padre no era ni el Conde de Spada, ni el Rey Midas.
7. ¿Hay oportunidades en tú ciudad, para empezar? ¿De lo que sea?

Hay más, pero ya tengo sueño.

Otro día veremos mis compatriotas.

08 diciembre, 2012

Do we owe the world anything?

I would apologize for not continuing with my blog. But what's the point? Suffice to say I've been learning a lot in my exchange program.

And then again, do I owe you an apology? Do I owe anybody an apology? Do I owe the World anything? Do we, owe the world anything?

This personal reflection comes out of two different experiences: 1. my constant contact with Europeans in this semester, and 2. I just saw "Into the Wild". WARNING it is nothing more than a personal analysis, I (probably) will not use any specific theories this time to defend my arguments. You could say this one is more for me, than for you. With that in mind, read on...
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A certain country in Africa demanded a certain country in Europe to pay up for all the slavery trade. Yes, they basically tried to quantify the "worth" of the slavery trade in tha past, and apply it to present day. Suffice to say, that a certain friend from that country was, very smartly, pointing out that not only you can't actually monetize the past, but also, that the past doesn't necessarily hold responsibility over them. 

Doesn't it? While I agree that you can't monetize the past properly (shut up economists), can we really say that our past, our ancestors, hold no responsibility over us? Sure this example is easy enough; they really can't pay for what their ancestors did in the past. However, it's very easy then to just ignore national debts isn't it? It was previous administrations who did it! Why should current people suffer it!

The only difference I find is the legitimacy of the claim. Yet let us remember that legitimacy itself is a social construct. Terms like power, authority, justice and legitimacy are all relative to cultures, policies, and time.

The argument here of course is that previous governments in the past promised that they will pay in the future, and while an administration may change, the "persona ficta", or legal persona of a state remains the same. In contrast, I'm pretty sure the slave traders didn't promise anything in return.

So, there we have it. In the matters of the state we've solved the issue: like in all international law, nothing is applicable unless the legal personality of the state states so. Legally, there is no binding contract to repay the slaves. Politically this may be an entirely different matter. 

I would like to discuss this in another entry, the role of developed countries in the developing world. 

And yet, let us lower the debate to the individual plain. Am I, responsible to the world? Do I owe my family, my nation, the world, God? Just by being born, are we already indebted? 

As usual, the answer might be in the grey area. So let us wander to the extremes:

NO: We don't owe them anything simply because it was their role to do so. They were doing their job. When born a human, you were entitled to Human Rights (that these structures themselves created), and therefore you don't have to pay them (payment is not necessarily money) for anything, at all. Not your parents, not your country (Interesting debate for the army), not the world, not God. Funnily enough, the only thing this means is that you're not obliged to be in perpetual debt of those who helped you grow and become who you are. We may even add that your circumstances are only the result of mere chance, and therefore, with no one responsible for the job.

YES: Whether by, divine intervention (God), a proper social system (the state), or the toil of your ancestors (family) you are currently in a positive situation. Nevertheless, they have not been "paid" for it. The sole devotion and purpose has been you. For any divinity, it's very simple: he gave you life, but with instructions in a sacred text/book/oral retelling. Follow them. For the state, it is also very simple: you were born there; you have your rights, but also obligations. The Constitution, or legal framework of your country shows the instructions. For the World? Nothing written. Yeah, there's a reason international relations analysts call it an anarchic system. For your family? Nothing written as well (that I'm aware off), and yet, all they did for you was a choice. A free willing choice. They could've abandoned you, or worse. Yet they didn't, in a tacit agreement with you. They would protect you now, and you will protect them later on in their lives.

My issue... with the simple "no" response is that you abandon the past. History defines us in many ways, and ignoring it will only cause more conflict with the future. Understanding who you parents are helps you understand why they raised you like they did. On the other hand, the "yes" sounds too blatantly presumptuous.

And now, it all falls to the same rule as the international system. Anything you agree to, is now your responsibility, AND whatever you don't agree to, will have consequences that you're going to have to accept.

From top to bottom:
1. Religion: You believe in a god? Have to follow its rules. Simple. If you don't when you die, if he/she exists, you'll pay the consequences.
2. World: No, we don't owe the world. Like a friend said: "you have within your rights, the right to have a small quiet life, have a family, and let the whole world alone." And yet, you will have to accept that the world is not getting any better. You will have to accept that the situation of the world will keep, for lack of a better world, sucking.
3. Country: Well, if you're against the concept of the current nation-state/or just nation/ or just state then you'll have to accept that the majority DOES accept it and will abide by its rules.
4. Family: Once you grow you have the right to be free of them, if that's what you really want. But nothing in life is permanent and when they leave this world, you will have to accept how they ended up doing.

As for me: I choose responsibility. Not because I HAVE to. I don't. I can just do like the guy in "Into the Wild" and leave civilization. Yet I dislike two things out of that. 1. I would probably die much earlier in the movie, and 2.I am not content with the effects of not being responsible. I am not happy with finding myself, by myself to myself. Je ne suis pas content de simplement, "laisser faire" (pun intended). And because I am not happy with how things are, I WANT to take the responsibility. I want to help my parents out, I want to see my people grow into a strong, peaceful nation-state, I want to help the world understand each other.


« J'ai compris qu'il ne suffisait pas de dénoncer l'injustice, il fallait donner sa vie pour la combattre.»  - Auguste Compte

14 junio, 2012

Falacias Presidenciales

***NOTA: Esta entrada no tiene ningún fin político. No busca ni favorecer ni perjudicar a los candidatos a la Presidencia de México. No estoy afiliado a ningún partido. No busco convencerlos de votar por nadie. Esto no es propaganda política, es meramente mi opinión sobre un cierto asunto que nos incumbe a todos los mexicanos: Las elecciones.***
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He decidido escribir mis humildes opiniones sobre las elecciones 2012. Los mexicanos nos encontramos en una muy extraña contraposición de fuerzas e información conforme se acerca el primero de julio. Platicaba con una amiga mía, y concordábamos en que "mientras más me informo, más me confundo". Es cierto, hoy en día no sólo recibimos información de los candidatos de aquel programa de radio, o de las noticias mañaneras, sino de un sin fin de lugares y fuentes. El radio, la tele, las pancartas, los debates, el Internet (desglosado en buscadores, noticias, wikis, blogs, redes sociales, etc). Ante esto, quienes queremos ser ciudadanos responsables e informarnos nos vemos con una mezcolanza de información tan amplia que podemos caer en los siguientes:

1) Nos damos por vencidos. Punto. "Total, ¿cómo sea son corruptos no?"
2) Tomamos un partido a favor. "Pero OBVIO que el Partido X, es EL MEJOR. TODAS las estadísticas marcan que en nuestros gobiernos estatales pasados el MUNDO entero se acercó a la paz mundial."
3) Tomamos un partido en contra. "¡Es@ candidat@ es un@ inútil! TODAS las estadísticas marcan que en sus gobiernos estatales pasados el MUNDO entero se acercó a la destrucción."

¿Yo? No puedo decir que conozco TODO de TODOS. Muy por el contrario, "Yo sólo sé que no sé nada."  O bueno, algo sé. Mi única intención con esto es que no caigamos en extremos sin sentido y sin análisis. Así es que les presento las "Falacias Presidenciales" (1 mentira positiva y 1 mentira negativa de cada candidat@.)

Enrique Peña Nieto
Mentira 1: "En automático será el regreso del PRI autoritario y tendremos otros 70 años de control" Shannon K. O'Neil nos demuestra en su artículo de Foregin Affairs(en inglés) cómo es que el PRI de antaño no tendrá las mismas armas que en el pasado. Es imposible regresar a un control presidencialista e imperialista dado que tenemos instituciones como un Congreso más fuerte, una Suprema Corte de Justicia más autónoma del ejecutivo y a su vez organismos como el IFAI presentan más información. Lo siento pero aunque el PRI tenga sus mañas, no será lo mismo. Esto es una falacia post-hoc. 

Mentira 2: "El PAN arruinó todo lo que hizo el PRI, Peña Nieto es la salvación automática que nos regresará a México como potencia emergente." Esta pequeña falacia de generalización se debe por supuesto a que los Mexicanos no tomamos a consideración todos los datos. Sí, los medios le apoyan y sí gran parte de los estados ahora son PRIstas, permitiendo que tenga una gran relación con gobernadores. Pero los procesos de dedazo donde simplemente EPN podría quitar al que se ponga en su camino para resolver todos los problemas del país, ya no son tan fuertes. Recordemos además que México está inmiscuido en el mundo, y la mejoría económica muchas veces estará ligada a otras potencias emergentes. 

Andrés Manuel López Obrador
Mentira 1: "Es un comunista como Hugo Chávez, nos quitará todo lo que tenemos." Esto es un claro ejemplo de seguir lo que dicen los comerciales de "Peligro para México"sin verdaderamente analizar los datos. AMLO: NO es militar, NO manipula los medios (lo odian de hecho), NO tiene un partido mayoritario en el congreso. Chávez, SÍ a todos los anteriores. Las circunstancias políticas en nuestro país son tan diferentes a las de Venezuela que ni siquiera el PRI podría ser un dictador (Ver Mentira 1 de EPN).

Mentira 2: "Todas sus promesas de campaña son realistas y logrará el fin de la oligarquía y lograremos que México no sea desigual nunca más." La debilidad de la Mentira 1 de AMLO curiosamente aplica a la Mentira 2. AMLO no tiene el control necesario para mágicamente resolver los problemas del país en un día. Lo siento mucho gente, pero ¿bajar los sueldos? ¡Ajá, díganle eso a los diputados de otros partidos! Modificar políticas de educación, ¡oops, sindicato! No digo que sean malas sus ideas, pero digo que al igual que todos los posibles presidentes AMLO tendrá que aprender a dialogar.

Josefina Vázquez Mota
Mentira 1: "Significa seguir con toda la maldad y caos económico de estos últimos dos sexenios, han arruinado todo y lo seguirá arruinando." No TODO se ha arruinado. Meramente vemos noticias en las Televisoras que "TODO VA MAL, MUGRE PAN" sin ponernos a analizar lo que verdaderamente ocurre. Económicamente México ha dado saltos enormes (pagos de deuda externa, inflación), así como lo ha hecho en materia de transparencia. Curiosamente en cuanto a nuestra violencia mucho es cobertura mediática. Inclusive EE.UU tiene peores casos de homicidios que nuestro país como lo marca el artículo "Are you safer in México or Texas?" del HuffingtonPost. 

Mentira 2: "Es una mujer, lo cual en automático la hace diferente y mejor." Conozco mujeres quienes se merecen el cielo, y mujeres quienes se merecen el infierno. Gordillo también es mujer, creo que con esto hago mi punto.

Gabriel Quadri
Mentira 1: "El control que tiene Gordillo sobre él es tal que ella será dictadora virtual." No del todo. aplicando los demás casos, les recuerdo que existen otras fuerzas en este país, y ahora sí que no todas se pondrán atrás de Quadri y de Gordillo. Sí, ella tendría muchas más ventajas, pero pregúntenle a los de #132 y los demás partidos (por cierto, todos más fuertes que Nueva Alianza en materia de población, control del congreso, etc)  si el país se quedará callado y aceptará todo lo que proponga.

Mentira 2: "No es un político, es un ciudadano y por lo tanto sabrá cambiar todo para bien." Si alguien se declara candidato para la presidencia, y sigue diciendo que no es político, necesita revisar un diccionario, y pronto. 

Conclusión: ¡NO CAIGAS EN EXTREMOS! Todos tienen Pros y Contras. Analiza bien.


26 abril, 2012

Why the world needs more Hufflepuffs

My close friends by now know that I've been sorted into Ravenclaw house at Pottermore. Of course, geekdom runs in the family (even though a certain sibling tries to deny it) and my two sisters joined the site as well. One got sorted into the proud house of the Grey Lady with me, whilst the other (the youngest) did not. As the older siblings we've always smirked about how sweet and nice and goody-to-shoes our youngest is. Truly, she is a force to be reckoned with in matters of good will. By now, you probably guessed that my youngest sister was sorted into the unsung-yet-noble Hufflepuff House.

When speaking about it my sister remembered the Sorting Hat's exact wording (she has a memory that puts my raven mind to shame, pun intended) of how Helga Hufflepuff "took the rest". This once after Godric had taken the brave, Rowena the smartest, and Salazar the most ambitious. I couldn't help but notice a slight spark of indecision in her eyes. After all, and this I say with complete honesty, she is way smarter than me. I probably only beat her at knowledge because I'm older, nothing more. Shouldn't she be in Ravenclaw? She's smart!Then again, one of my best friends, whom I consider a logical genius, was also placed in Hufflepuff. 


To further make my point, Hermione Granger herself, after almost being a hatstall (Pottermore spoiler alert, sorry!) was placed in Gryffindor. Let's assume that she did not ask to be in the house of the brave. This for the sake of argument (to avoid all "the hat takes your choices into account as well" debate), and because I believe our favorite witch wouldn't mind being sorted to Ravenclaw. Why then would the hat place her in Harry's House?

To begin with, let us eliminate some fallacies with the following premises: 
1. Being in a house other than Slytherin doesn't mean you have cero ambition. 
2. Being in a house other than Hufflepuff doesn't mean you are disloyal.
3. Being in a house other than Gryffindor doesn't make you a coward.
4. Being in a house other than Ravenclaw doesn't mean you aren't smart. 
5. People are multidementional, therefore, one sole feature cannot define them.
6. Pottermore cannot define your abilities, only your choices in the questions. 
7. Pottermore, being from JKR, is officially canon.

Out of these, we can conclude the following:
1. It is not lack of characteristic "X" that determines your House. 
2. House "Y" does not hold the exclusive patent to characteristic "X". 
3. The "brightest"of any generation may not be in Ravenclaw (Ex. Pomona Sprout, Minerva McGonagal, Hermione Granger, my best friend, or my little sister)

My hypothesis states that the Sorting Hat does not choose on that feature which you have the most, rather on that trait you appreciate/identify with/value the most. In a sense, someone who is Stephen-Hawking-smart may become a Slytherin if that person values goal-setting and power the most. Likewise, an ambitious man may become a Hufflepuff if he holds those loyal to him as his dearest. 

We need more Hufflepuffs today. Not because they are loyal, good friends, just or unafraid of toil. But rather because they value loyalty, friendship, justice, and hardwork. "The rest" certainly sounds derogative and sad. But, as previously stated, you don't go to Hufflepuff House because you lack something else better (ambition, wit or bravery). You are placed there because your choices in the quiz show that you value something far more important than individualism or distinction. Hufflepuffs are less propense to allow an A+, or a political post get to their heads. They're less likely to expect recognition and awards because they did something cool. 

No. They do what's right, rather than what is easy, because it is the right thing to do. Generally, (We know not all Hufflepuffs are as nice right Ernie Macmillan?) you would expect a Hufflepuff to understand the value of simple things: honesty, hard work and a good life. Ravenclaws, Slytherins and Gryffindors have a fatal flaw in common: we seek recognition. We want to be the wisest, the greatest, the bravest. We seek overall, diferent kinds of power (knowledge, physical strength or authority) and may sometimes forget that these are not those details which make life the best.

We need more Hufflepuff polititians, who understand that it's their people that rule them (in a so-called democracy at least) and not the other way around. We need more Hufflepuff teachers, who know that effort has more value when it is true than a perfectly-written essay by someone who did his/her minimun. We need more Huffelpuff inventors, who undertand that innovation is here to help humankind and not solely to bring them more money. 

All in all, the world needs more Hufflepuffs. And so, I finish saying that I am the proudest brother to have not only Ravenclaws in the family, but Hufflepuffs as well. 

If you don't believe me, then believe Calvin Coolidge, US President 1923-1929: 

"Nothing in the world can take the place of Persistence. Talent will not; nothing is more common than unsuccessful men with talent. Genius will not; unrewarded genius is almost a proverb. Education will not; the world is full of educated derelicts. Persistence and determination alone are omnipotent." 


16 enero, 2012

Para Ely y para todos

Hoy es, oficialmente, ya una semana de que te nos adelantaste a aquellas tierras inmortales que llamamos el cielo.


En estos momentos parece que estoy bastante cuerdo y comprendo la situación, pero la mera verdad es que aún hay instantes donde caminando entre los pasillos espero verte aparecer, con esa gran sonrisa y esos ojos brillantes. Hay momentos, donde aún parece que está tu perfume en el aire, donde escucho tu risa; hay momentos donde simple y sencillamente me rehuso a creer que no podré darte un abrazo más, que no podremos compartir ese café que teníamos pendiente.


Ely, lo cierto es que el mundo no estaba listo para dejarte ir. Yo no estaba listo. No lo estoy. No había escrito un mensaje antes porque en mi mente era falso, era una mentira, un complot en mi contra.


Lo cierto es que ocurrió y el mundo entero decide seguir girando. Quisiera detenerlo, exigirle que respire, que se detenga el tiempo y me deje comprender lo que pasó y lo que pasará. Pero supongo no hay nada que pueda hacer para evitarlo, hay miles de millones de vidas en este planeta, pero ninguna es como tú.


Te conocí en el Modelo de las Naciones Unidas de tu colegio, aquel abril del 2005. No sé qué ocurrió ese día entre la chica Dinamarca y ese chico Alemania que en tres días parecían conocerse más que otros en una vida entera. Platicamos sobre las soluciones tontas de los otros delegados, del color de los ojos (donde admito le tuve celos a ese chico cuyos ojos admirabas) y muy pronto de dragones (hasta nos tardamos me parece). Desde ese momento tú y yo crecimos juntos, por lo que podrían ser unos instantes, pero para mí, fue toda una vida.


Por todo ese tiempo juntos sólo puedo agradecerte. Aprendí a trancazos muchas cosas sobre el compromiso, el amor, la pareja y la vida. Tú, me enseñaste lo que significa verdaderamente sonreír ante la adversidad, a apreciar los pequeños detalles de la vida, a no entristecerse bajo la lluvia (sino a besar en ella), a regalar una mirada, a ver el futuro con esperanza. Me enseñaste que la magia existe en cada uno de nosotros (y para aquellos leyendo esto, no, no estoy loco). Me enseñaste que la vida da vueltas y vueltas, pero que la felicidad se puede encontrar con sólo cerrar los ojos y pensar en quienes amas. Tú y tu alma inmortal supieron ver en cada instante lo mejor de todos, siempre.


¿Y yo? Espero haberte enseñado algo a cambio, y digo algo porque francamente dar tanto como tú es simplemente imposible para seres mortales como yo. Pero espero haberte dado lo que tú me diste a mí, espero haberte dado momentos inolvidables y aventuras, un que otro debate sin duda te dí, pero no importaba quién ganaba, al final de cuentas en esos momentos lo importante era resolverlo. (Aunque seamos sinceros, siempre querías ganar tú.) Cuando cortamos y dejamos de ser pareja me queda muy claro que tú, más que yo, fuiste quien logró surcar todo obstáculo y nos mantuviste en contacto. Y lo hicimos, platicábamos, cuando necesitabas a alguien quien te escuchara mi teléfono estaba prendido 24/7, y viceversa también, no me queda duda. Verte en Campus, cumpliendo tus sueños me llenó de alegría. Por años lo único que le pedí a Dios fue que cumplieras tus sueños. Verte caminando, platicando con los venados, riéndote entre amigos, estudiando en biblioteca y cantando en el coro, simple y sencillamente me sacaba una sonrisa.


Querías salvar al mundo Ely, y hoy te digo que lo hiciste. Cada persona que apoyaste incondicionalmente, cada abrazo, cada sonrisa, cada chiste, cada carcajada todos esos salvaron al mundo.


Te puedo decir, que como mínimo me salvaste a mí.


Y a quiénes estén leyendo esto sólo tengo algo que decirles: El mundo sería mucho mejor si todos aprendiéramos a ser un poco más como Elyssa Sanfiz Garza. (22.abril.1990-9.enero.2012)